Pavés de Paris-Roubaix : les notes
4 avril 2023 - 17:40
Sur la distance totale de 256,6 km, les coureurs de la 120e édition batailleront le 9 avril prochain sur les pavés pendant 54,5 km, avec 29 secteurs à affronter sur les 160 derniers kilomètres, dont les niveaux de difficulté varient entre une et cinq étoiles.
Sur la base des dernières reconnaissances du parcours, effectuées le 4 avril par Thierry Gouvenou, directeur de course de Paris-Roubaix, et Franck Perque, directeur de course de Paris-Roubaix Femmes, les organisateurs ont attribué une note de difficulté à chacun des secteurs pavés de la course, évaluée en fonction de leur longueur, de l’irrégularité des pavés, de l’état général du tronçon et de son emplacement. Les secteurs classés cinq étoiles restent la Trouée d’Arenberg (# 19), Mons-en-Pévèle (# 11) et le Carrefour de l’Arbre (# 4).
Pour les « Flandriens » qui continuent de battre la campagne jusqu’à dimanche prochain, la semaine sera essentiellement consacrée à une réacclimatation à ce terrain hors-normes, et en même temps à des tests de matériel. Du côté des organisateurs, l’invitation faite aux médias de participer aux reconnaissances du parcours est devenue une tradition, qui débute par la dégustation au petit matin d’une omelette baveuse à Troisvilles, précisément « chez Françoise ». Les coureurs qui passeront devant ce célèbre établissement dimanche prochain n’auront pas la tête à la boustifaille, mais seront concentrés sur l’entrée dans le premier secteur pavé. Ils s’apprêteront aussi à découvrir le secteur d’Haspres (km 139,6), classé trois étoiles, qui n’a plus été proposé sur le parcours de Paris-Roubaix depuis l’édition 2004. S’il est devenu le passage le plus redouté et souvent le plus décisif de la course depuis son introduction en 1968, le secteur de la Trouée d’Arenberg connaît une première puisqu’avant de recevoir un peloton lancé à près de 70 km/h, il a été préparé avec le plus grand soin par des jardiniers bien particuliers. En effet, un troupeau d’une quarantaine de chèvres a été missionné pour des séances de pâturage dans cette voie forestière qui devient le centre du monde cycliste une fois par an. Pour réduire les risques de glissade en désherbant sans utiliser de produits toxiques sur cette zone protégée, la solution s’est imposée comme une évidence. Les champions qui sortiront sans encombre d’Arenberg et continueront de croire en leurs chances de victoire pourront remercier les brouteuses ! Il leur restera à ce stade 93 kilomètres à parcourir jusqu’à l’arrivée.